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Ferme Chapeau Melon : une entreprise à son image

Dernière mise à jour : 9 déc. 2019

Créer une entreprise qui nous ressemble n’est pas une tâche simple. Il faut faire face à plusieurs défis afin de réussir. François Biron, propriétaire de la Ferme Chapeau Melon, a su se questionner puis se positionner pour bâtir sa propre entreprise.


Un peu d’histoire 

Originaire de Chicoutimi, François Biron détient un baccalauréat en agronomie et une maitrise en biologie végétale de l’Université Laval. Diplômes en main, il déménage dans la région de l’Outaouais afin de travailler pour le ministère de l’Agriculture. Toutefois, il se rend bientôt compte que cet environnement de travail ne lui convient pas. En 2012, il achète sa ferme dans la municipalité de L’Ange-Gardien où il commence par la culture des champs. Cependant, il prend rapidement conscience qu’il doit trouver sa niche sur le marché agroalimentaire de l’Outaouais.


Le point décisif

Plusieurs options s’offrent à François, mais aucune ne lui apparaît satisfaisante. Il pourrait baisser ses prix, ce qui lui permettrait de « tasser » ses compétiteurs. Par contre, cette solution lui donnerait un moins grand revenu. Il lui est également difficile d’inventer de nouveaux légumes. Pour cela, il faudrait entrer dans la génétique et c’est une tout autre histoire. Alors, de quelle façon peut-il se démarquer?


Il s’est questionné sur les enjeux de l’agriculture au Québec, les facteurs limitants. L’hiver arrive en tête de liste avec son climat défavorable à la culture. La production maraîchère est difficile de novembre à mai. Il a donc adapté ses serres pour qu’elles puissent être fonctionnelles au cours de cette période. En plus de lui donner un avantage sur ses compétiteurs, en allongeant sa période de production, son innovation lui a permis d’intégrer la patate douce et le bébé gingembre à sa production.


Trouver les bonnes ressources François a su bien s’entourer pour réaliser son projet. La Plate-forme agricole de L’Ange-Gardien a été d’une grande aide en lui offrant les outils nécessaires à ses débuts. Tout comme l’arbre qui cache la forêt, François est tellement impliqué dans son entreprise qu’il lui est parfois difficile de voir les éléments à améliorer. Il fait donc appel à des consultants afin de voir ce que lui ne voit plus.

Son cercle d’amis, composé de diplômés universitaires de son domaine, n’est également jamais bien loin. Il peut toujours compter sur leur aide. Avec la production qui augmente annuellement, une paire de bras supplémentaire est la bienvenue. La Ferme Chapeau Melon accueille donc un stagiaire universitaire en agronomie au cours de la saison estivale.


Les conseils de François  

S’écouter soi-même et bien se connaitre, voilà le premier conseil de François. Pour avoir du plaisir dans sa propre entreprise, celle-ci doit être à son image. Pour ce faire, il faut savoir que l’on aime et ce que l’on aime moins.


Son second conseil est de reconnaître ses forces et ses faiblesses afin de miser sur les premières et de trouver de l’aide pour les deuxièmes.


Pour plus d'informations sur la Ferme Chapeau Melon, visitez fermechapeaumelon.com ou suivez-la sur les médias sociaux:



Article fait dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR).
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